Son apport à la sylviculture bretonne aura été considérable. Outre de nombreux mandats au CRPF il aura réanimé l’Union Régionale des syndicats forestiers bretons. Sa grande œuvre la plus récente restera la création du GIE forestier de centre Bretagne.
Hormis ses connaissances sylvicoles incontestables son apport restera la prise de conscience de la place centrale du « marché du bois», sa passion voire son obsession. Pour André, l’anticipation et l’adaptation au marché devait guider les investissements et les choix sylvicoles. De ce point de vue, André s’opposait à certains donneurs de leçons forestières. IL est vrai que, lui, assumait ses risques. André fut un grand et avisé investisseur.
Les nombreux forestiers qui l’ont suivi lui doivent leur reconnaissance, André ne s’étant jamais départi de sa conviction que pour gagner il fallait jouer collectif. C’était sa manière d’exercer sa générosité . Ainsi des milliers d’ha de forêt bretonne de production ont bénéficié de reconstitutions de qualité dues à des commercialisations avisées dans le cadre du GIE qu’il présidait.
La filière bois bretonne lui doit considérablement tellement il aura contribué à son développement et sa pérennité.
Kenavo André. Le plus bel hommage que la sylviculture bretonne puisse te rendre est de marcher dans tes traces.
B.Ménez
