La ressource forestière

Quelles sont les essences de bois en Bretagne ?

Il existe une grande diversité d’essences en Bretagne : près de soixante essences. La diversité et la richesse des essences constituent une caractéristique de la forêt bretonne, dont la surface est occupée à 22 % par des résineux et à 78 % par des feuillus. Cette diversité s’explique en partie par la variété des conditions de sol et de climat.

Les essences sont issues d’introductions parfois anciennes (pins sylvestre et maritime, sapin pectiné, châtaignier) mais aussi d’introductions plus récentes effectuées après la dernière guerre avec des conifères ou des feuillus : l’Épicéa de Sitka autour duquel une forte dynamique de récolte et transformation a eu lieu sur le massif arrivé à maturité entre 2010 et 2020 et maintenant il va falloir attendre que les reboisements grandissent ; le douglas, dont la qualité du bois intéresse le marché de la construction ; des essences telles que le pin Laricio de Corse ou les mélèzes, qui ont contribué à valoriser des terrains souvent ingrats ; des résineux plus confidentiels comme le thuya, le cyprès et le séquoia, dont les particularités ont permis d’élargir la gamme des essences potentielles de reboisement ; le chêne rouge d’Amérique.

Étude ressource à l’horizon 2035 : disponibilité actuelle et à venir

Cette étude a été réalisée par l’IGN sous l’égide du centre régional de la propriété forestière (CRPF) de Bretagne-Pays de la Loire et de l’interprofession bretonne ABIBOIS (aujourd’hui Fibois Bretagne). Elle a bénéficié du soutien financier de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME) et du Conseil régional de Bretagne.
Elle a été menée par le pôle national de l’IGN sur les ressources forestières, en étroite collaboration avec les partenaires de la filière forêt-bois de Bretagne. L’interprofession ABIBOIS (aujourd’hui Fibois Bretagne) a notamment assuré la coordination entre l’équipe projet, les membres du comité de pilotage de l’étude et les professionnels régionaux.

L’étude avait pour but d’effectuer sur la région :

  • l’analyse de l’état actuel de la ressource forestière et de son évolution passée ;
  • l’évaluation des disponibilités en bois à moyen terme (période 2016 à 2035).

Par souci de clarté, le rapport d’étude est scindé en deux tomes :

  • Tome 1 : Principaux résultats régionaux sur la ressource et les disponibilités futures en bois ;
  • Tome 2 : Résultats détaillés par domaine d’étude : caractérisation de la ressource, scénarios de gestion et résultats sur les disponibilités en bois

Télécharger les rapports d’étude :

À qui appartient la forêt bretonne ?

La forêt bretonne appartient majoritairement à des propriétaires privés. Au nombre de plus de 127 000, ils détiennent 92 % de la surface forestière.
En dehors de quelques grands massifs (Forêt de Paimpont, de Lanouée, de Quénécan, de Lorge, de La Guerche, de La Hardouinais, de Chevré, d’Araize…), la forêt bretonne est ainsi fortement morcelée et diffuse.

Les propriétaires expriment à l’égard de leur forêt des attentes diverses. Les détenteurs de petits espaces boisés leur attribuent plutôt une valeur  patrimoniale, ou de détente et de loisirs. Les propriétaires de surfaces plus importantes mettent davantage en avant un objectif économique de rentabilité.

Les forêts publiques, quant à elles, relèvent du régime forestier et sont gérées par l’Office National des Forêts. Elles couvrent 36 800 ha, soit environ 8 % du territoire régional (contre plus du quart au niveau national). Elles sont réparties en 30 forêts domaniales (Rennes, Fougères, Huelgoat, Cranou, Camors, Coat an Noz) de taille importante (>100 ha) et « militaires », 87 forêts communales, 61 forêts départementales et de nombreuses petites forêts relevant d’établissements publics.

Les aides à la plantation Breizh Forêt Bois

Breizh Forêt Bois est un programme de (re)boisement pour valoriser votre patrimoine forestier. Une opportunité pour dynamiser la forêt ; un atout pour le développement durable de la filière forêt-bois. Pour accompagner les propriétaires fonciers dans le boisement de terrains, la transformation ou l’amélioration des peuplements existants, la Région Bretagne pilote un dispositif d’aides financières. Toutes les informations sur www.breizhforetbois.com

Les aides à l’amélioration des peuplements forestiers

Certains peuplements en Bretagne n’ont pas la qualité suffisante pour pouvoir en tirer du bois d’œuvre et la seule solution qui s’offre au sylviculteur pour faire rentrer de nouveau le peuplement dans une dynamique de gestion durable est de couper à ras le peuplement et de repartir sur un nouveau peuplement d’avenir : les aides Breizh Forêt Bois aident à cela.

Dans d’autres cas le peuplement peut-être amélioré sans passer par la coupe rase, par la réalisation de travaux spécifiques.

Des aides existent pour cela en Bretagne pour financer ce type de travaux :

  • marquage des cloisonnements d’exploitation,
  • balivage et éclaircie mais également
  • travaux d’ouverture de cloisonnement sylvicole,
  • dégagement,
  • dépressage,
  • taille de formation,
  • désignation et élagage,
  • paillage

Depuis mars 2023, un nouveau volet d’aides Breizh Forêt Bois Amélioration permet de réaliser ce type d’opérations. Toutes les informations sont à retrouver sur Breizh Forêt Bois.

Les aides aux équipements DFCI

Les feux de forêt sont une réalité qui peut toucher pratiquement tout massif forestier ; certains massifs notamment dans le Sud Bretagne sont toutefois considérés comme plus sensibles. La Bretagne est classée dans son ensemble en zone de risque moyen et bénéficie d’un Plan régional de défense des forêts contre les incendies (PRDFCI, mai 2010 et en cours d’actualisation). Tous les documents concernant la réglementation de la Défense des forêts contre les incendies (DFCI) est accessible sur le site de la DRAAF Bretagne.

Afin de limiter la sensibilité des massifs forestiers aux risques d’incendies et le cas échéant d’en limiter les dégâts, de nombreux aménagements ou équipements existent et peuvent être utiles.

Les techniciens du CNPF peuvent vous accompagner dans votre réflexion sur l’état de vos équipements et les travaux à envisager, et les gestionnaires forestiers peuvent vous assister dans votre projet d’investissement, le cas échéant.

Que ce soit pour la création de ces équipements, pour des aménagements importants ou pour les études qui pourraient être nécessaires, il existe des aides de l’État, de la Région Bretagne et de l’Union Européenne pour la réalisation de ces travaux.

Le dépôt des demandes d’aide se fait par appels à projets qui ont lieux tous les 6 mois. Les clôtures étant les 31 mars et 30 septembre.

Les demandes sont à déposer auprès des DDTM du département où se situe le projet (la DRAAF pour l’Ille et Vilaine), guichet unique et service instructeur du programme. Les DDTM Côtes d’Armor, Finistère, Morbihan et la DRAAF pour l’Ille et Vilaine, constituent les points d’entrée du dispositif, vers lesquels les porteurs de projets peuvent être dirigés pour toute demande d’information.

Les aides à la desserte forestière

Aujourd’hui pour mobiliser les bois et plus généralement pour la bonne gestion du massif forestier, il est nécessaire de disposer d’un réseau de desserte forestière suffisant permettant l’accès des engins forestiers et la sortie des bois. Une bonne desserte forestière :

  • améliore les conditions d’exploitation et les opportunités de vente des bois
  • facilite l’accès par (presque) tous les temps
  • facilite la réalisation des travaux sylvicoles,
  • améliore l’accès pour les autres usages de la forêt (chasse, loisirs, …)

Ce réseau de desserte est habituellement constitué :

  • de routes forestières (le plus souvent empierrées) permettant l’accès des grumiers jusqu’aux places de dépôt afin de charger les bois à transporter,
  • de places de dépôt qui sont des aires de stockage du bois exploité, à l’interface entre la route et la forêt. Ces places sont le plus souvent empierrées et permettent également aux grumiers de manœuvrer pour effectuer les demi-tours,
  • de pistes forestières permettant la circulation rapide des engins forestiers entre les peuplements forestiers et les places de dépôt,
  • de cloisonnements d’exploitation permettant l’accès au cœur des peuplements et limitant l’impact des engins forestiers qui passent toujours aux mêmes endroits afin de préserver le sol du peuplement forestier.

Vous trouverez des documents intéressants sur la voirie forestière sur le site du CNPF sur ce lien.

Les techniciens du CNPF peuvent vous accompagner dans votre réflexion sur l’état de votre desserte forestière et les travaux à envisager, et les gestionnaires forestiers peuvent vous assister dans votre projet d’investissement, le cas échéant.

Que ce soit pour la création de ces équipements, pour des aménagements importants ou pour les études qui pourraient être nécessaires, il existe des aides de l’État et de l’Union Européenne pour la réalisation de ces travaux.

Le dépôt des demandes d’aide se fait par appels à projets qui ont lieu tous les 6 mois. Les clôtures étant les 31 mars et 30 septembre.

Les demandes sont à déposer auprès des DDTM du département où se situe le projet (la DRAAF pour l’Ille et Vilaine), guichet unique et service instructeur du programme. Les DDTM Côtes d’Armor, Finistère, Morbihan et la DRAAF pour l’Ille et Vilaine, constituent les points d’entrée du dispositif, vers lesquels les porteurs de projets peuvent être dirigés pour toute demande d’information.

Les acteurs de la forêt en Bretagne

De nombreux professionnels travaillent en forêt en Bretagne : vous pouvez les retrouver dans l’annuaire en ligne

De nombreux organismes et structures sont à votre disposition pour répondre à toutes vos questions concernant la forêt (gestion, plantation, aides…)

La gestion durable

La gestion durable des forêts et la règle des 3S

Quelle est la part de forêt et d’entreprises certifiées en Bretagne ?

La forêt

En Bretagne, 806 propriétés forestièrs privées et publiques sont adhérentes à PEFC (sur les 127 000 propriétaires recensés en 2022). Cela représente une surface boisée certifiée de 82 284 ha soit 19 % de la surface boisée totale en Bretagne. Ce chiffre, loin des 34 % de la moyenne nationale, s’explique par le nombre important de petits propriétaires et le morcellement de la forêt encore plus présent en Bretagne qu’ailleurs.

Les entreprises

Concernant les chaînes de contrôle, 131 entreprises bretonnes sont certifiées PEFC. Ces entreprises sont ainsi capables de vendre et de marquer leurs produits certifiés, à partir du moment où elles achètent des bois issus de forêts elles-mêmes certifiées et qu’elles en assurent une traçabilité.

Qu’est ce que la certification PEFC de la chaine de contrôle ?

La certification de la chaîne de contrôle

Afin de pouvoir marquer et vendre des produits certifiés destinés au marché, une chaîne de contrôle doit être mise en place depuis la récolte jusqu’à la vente aux consommateurs.
Cela consiste à distinguer les bois certifiés de ceux non certifiés tout au long de la chaîne de transformation et de distribution. Les bois exploités puis achetés par une scierie, par exemple, doivent provenir d’une forêt certifiée. Ensuite les entreprises doivent organiser leurs activités de manière à ce qu’à chaque opération ou transaction, le bois certifié utilisé soit clairement identifiable dans leurs stocks et sur leurs documents commerciaux. Ainsi, la traçabilité de la certification est assurée de la forêt jusqu’au produit final.

La mise en place en entreprise

L’industriel a le choix entre deux méthodes d’identification et de séparation de la matière possibles :

  • La méthode de séparation physique, qui consiste en un suivi administratif et physique. L’entreprise sépare les produits certifiés et non certifiés, tout au long du processus de fabrication (stockage matière première, transformations, stockage produits finis, etc.). Elle est également capable de prouver qu’une facture de vente est issue de facture d’achat de bois certifiés de fournisseurs certifiés.
  • La méthode des pourcentages : l’entreprise ne sépare pas ses approvisionnements mais doit garantir un certain pourcentage de matière première ou de produits certifiés. Dans ce cas deux suivis sont possibles :
    Transfert en crédit de quantité correspondant à un suivi administratif des achats et des ventes. A titre d’exemple, si l’entreprise achète 50% de bois certifié à 100%, elle possède 50% de bois certifiés et peut vendre 50% de ses produits certifiés.
    Transfert en pourcentages moyens correspondant à un suivi administratif des achats. Sur une année l’entreprise peut répartir sa moyenne d’achat de bois certifiés sur l’ensemble des factures de ventes. Elle vend donc 100% de ses produits certifiés à x%, le x correspondant à la moyenne annuelle.

Le marquage

L’entreprise, une fois certifiée PEFC, possède un numéro d’identification qui accompagne le logo PEFC et qui figure sur chaque document commercial. Il est ainsi possible de suivre le cheminement des bois depuis la forêt certifiée jusqu’au produit.
Enfin, l’entreprise qui vend le produit final peut apposer le logo avec son numéro de vente sur tous les produits certifiés à au moins 70%. Ce logo assure au client final que le produit est fait à partir de bois issues de forêts gérées durablement et que tous les intermédiaires ayant participé à sa fabrication sont certifiés PEFC.

Pour plus d’infos…

Site internet de PEFC France : cliquer ici

Pages du site de PEFC France en lien avec la chaîne de contrôle et le marquage.

En quoi consiste la certification d’une forêt en Bretagne ?

Quelle certification en Bretagne ?

En Bretagne, l’ensemble des forêts certifiées le sont selon le standard PEFC, le standard FSC s’appliquant moins à nos forêts.
La certification vise à apporter une preuve objective et impartiale de la mise en œuvre de pratiques forestières durables. Or celles-ci peuvent varier considérablement d’un pays, voire d’une région à l’autre. De fait, tout processus de certification doit tenir compte du contexte forestier local pour fixer les priorités, ce que propose l’entité PEFC Ouest pour la Bretagne.

Quelles exigences pour un propriétaire ?

Ainsi conçue, la certification PEFC est un processus ouvert et dynamique où il importe d’abord de progresser. Fondé sur ce principe d’amélioration continue, le système PEFC s’inscrit dans la durée en se fixant des objectifs qui sont révisés tous les cinq ans. Démarche volontaire, la certification PEFC incite ainsi les propriétaires forestiers à mieux se former aux pratiques de la gestion forestière durable. Mais le bénéfice de la certification ne repose pas seulement sur des déclarations d’intention. Régulièrement, le forestier fait l’objet d’un contrôle inopiné et reçoit la visite d’un certificateur accrédité dans le cadre des audits annuels de l’entité régionale et des contrôles de ses adhérents.

Tout propriétaire voulant certifier sa forêt peut le donc faire en adhérant à l’entité régionale PEFC Ouest. Cela implique quelques exigences contenues dans le cahier des charges « propriétaire forestier » :
Disposer d’une garantie ou d’une présomption de garantie de gestion durable de sa forêt.
S’informer, se former et rédiger ses documents de gestion en ayant comme exigence le respect du milieu naturel et de la biodiversité forestière.
Prendre toutes les mesures nécessaires, lors des travaux de gestion forestière et de création d’infrastructures (desserte…) pour protéger les ressources en eau, les sols et les espèces et milieux remarquables désignés réglementairement.
Prendre connaissance du cahier des charges national d’exploitation forestière et le (faire) respecter lors des travaux d’exploitation.

Le détail de ces exigences est consultable en ligne.

Quels avantages apporte la certification de ma forêt ?

En plus des avantages environnementaux, de valorisation du patrimoine et de qualité, la certification de la forêt est un atout pour la commercialisation des bois. La provenance des bois est un critère de plus en plus présent dans les achats et la certification apporte ce gage de qualité et de gestion durable de la forêt. Le prix de vente n’est pas fonction de ce critère de certification mais ce sont de nombreux nouveaux marchés qui s’ouvrent à ceux qui proposent des bois certifiés. C’est le premier maillon de la chaîne de contrôle PEFC qui permet d’amener des produits certifiés sur les différents marchés…

Site de PEFC France
Contact et pages PEFC Ouest

Quels sont les différents systèmes de certification forestière ?

Les principes de la gestion forestière s’appliquent au travers différents systèmes de certification à travers le monde dont les plus répandus sont PEFC et FSC. En 2010, 11 % de la forêt mondiale était certifiée.

FSC (Forest Stewardship Council ou Conseil de Soutien de la Forêt) a été crée en 1993 par des entreprises de la filière bois, des mouvements sociaux et des organisations écologistes dans le but de protéger les zones forestières tropicales et des pays en développement, où l’environnement n’était pas au cœur des préoccupations. Etabli selon dix critères, FSC s’est depuis adapté selon les différentes régions du monde, notamment sur le continent nord américain.

Plus adapté au morcellement et au plus petite taille des propriétés forestières, PEFC (Program for the Endorsement of Forest Certification schemes ou Programme de Reconnaissance des Certification Forestières) a été initié en 1998 par les propriétaires forestiers européens, avec le soutien des professionnels de la filière forêt-bois, d’associations de protection de la nature, de consommateurs et des pouvoirs publics. Le système PEFC s’appuie donc sur des procédures de certification et de gestion forestière existantes et reconnues tout en les adaptant aux spécificités nationales et locales. 80 % des surfaces mondiales certifiées le sont selon le standard PEFC et il est le système le plus présent en France et en Bretagne.

D’autres systèmes comme CSA, SFI et ATFS, tous reconnus par PEFC, sont également présents surtout au Canada et aux Etats-Unis (descriptifs des différents systèmes, page 3 et 4 de ce lien)

D’où est issue la notion de certification forestière ?

L’historique de la certification forestière

En 1987, le rapport Brundtland a défini le concept de développement durable comme étant « un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs« . La gestion durable des forêts, en parfaite adéquation avec ce principe, a fait l’objet d’une attention particulière dès 1992 au sommet de la Terre à Rio de Janeiro.

En Europe, la conférence européenne intergouvernementale qui s’est tenue à Helsinki en 1993 a permis de définir cette gestion durable des forêts comme : « la gestion et l’utilisation des forêts et des terrains boisés, d’une manière et à une intensité telles qu’elles maintiennent leur diversité biologique, leur productivité, leur capacité de régénération, leur vitalité et leur capacité à satisfaire actuellement et pour le futur les fonctions écologiques, économiques et sociales pertinentes aux niveaux local, national et mondial et qu’elles ne causent pas de préjudice aux autres écosystèmes« .

Cette définition était accompagnée de 6 critères :

1 – Conservation et amélioration appropriée des ressources forestières et de leur contribution aux cycles mondiaux du carbone
2 – Maintien de la santé et de la vitalité des écosystèmes forestiers
3 – Maintien et encouragement des fonctions de production des forêts (bois et hors bois)
4 – Maintien, conservation et amélioration appropriée de la diversité biologique dans les écosystèmes forestiers
5 – Maintien et amélioration appropriée des fonctions de protection de la gestion des forêts (notamment sols et eau)
6 – Maintien des autres fonctions socio-économiques.

Ces engagements assurent le caractère renouvelable de la ressource bois et garantissent aux consommateurs qu’ils achètent du bois sans se rendre complice de la déforestation mais au contraire d’un prélèvement raisonné et maîtrisé.

C’est ainsi que des organisations environnementales ont créés des systèmes de certifications des forêts et des produits bois, il y a une quinzaine d’années (PEFC et FSC pour les plus connus).

Pourquoi planter et valoriser la forêt ?

Valorisation économique de peuplements pauvres en bois énergie et exemple de chantier

Lorsqu’on souhaite replanter une parcelle dont les peuplements sont épuisés ou en échec, il existe un moyen de valoriser les bois de faible qualité : le bois énergie ! Outre le bois de chauffage qui va concerner principalement le chêne, le hêtre ou le châtaignier, il est possible de déchiqueter d’autres essences pour en faire des plaquettes forestières. Ce produit, après travail de sa granulométrie et de son humidité, sera commercialisé par une entreprise spécialisée dans l’approvisionnement de chaufferies automatiques au bois.

Il existe en Bretagne un programme d’aides à la plantation qui vise ce type de peuplements pauvres : Breizh Forêt Bois. La valorisation en bois énergie dans le cadre de cette aide a été étudiée sous l’angle technique et économique de 2014 à 2017 à travers 8 chantiers tests. Ces 8 chantiers vous sont présentés sous formes de Fiches synthétiques Chantiers Tests.

Investir dans la forêt

Investir dans la forêt peut rapporter gros ?

L’acquisition de parts de Groupement forestiers peut réduire ses impôts ou son ISF.
Pour les contribuables soumis à l’iSF, la loi TEPA permet une réduction de 50% du montant de l’investissement, plafonnée à 45 000 euros de gain fiscal pour un investissement maximum de 90 000 euros.

A partir de 22 500 euros de souscription, le sociétaire acquiert aussi un droit de chasse sur l’ensemble des massifs détenus par le groupement. Les part doivent être conservées cinq ans.

Par ailleurs, la loi Défi forêt permet une réduction de l’impôt sur le revenu, à raison de 22% de l’investissement, avec un palfond d’investissement de 11 400 euros par couple, soit 2 509 euros de réduction d’impôt, ou 1 255 euros de réduction d’impôt pour un célibataire investissant 5 700 euros.

Les autres avantages fiscaux sont :

  • un abattement de 75% sur la valeur en cas de succession,
  • une fiscalité au forfait des plus-values particulièrement avantageuse,
  • des revenus issus de la coupe des bois quasiment purgés de fiscalité,
  • la possibilité de déduire de son revenu global les travaux nécessaires à l’exploitation.

La forêt apporte aussi un rendement de 2% net fiscal par an en moyenne (coupe de bois) et une valorisation annuelle de 1 à 1,5% au regard de la croissance des arbres.

Le bois, un éco-matériau

Agir pour l’environnement

L’augmentation du gaz carbonique a de lourdes conséquences sur notre écosystème, puisqu’elle est directement à l’origine du réchauffement de notre planète.

En effet, lors de leur croissance, les arbres absorbent le CO2 de l’atmosphère au rythme d’environ une tonne par mètre cube de bois nouveau. Ils fixent le carbone et libèrent l’oxygène que nous respirons.

Ce processus de transformation, par photosynthèse, permet de piéger le carbone durant la vie de l’arbre.

Ainsi, 1 m3 de bois en absorbe 1 tonne ! Ce stock de CO2 est conservé en construction. Ainsi, une maison en bois de taille moyenne en utilise environ 20 m3, et stocke donc 20 tonnes de CO2.

En Europe, près de 100 millions de tonnes de carbone sont ainsi absorbées annuellement par les forêts, qui contribuent de la sorte à lutter contre l’effet de serre.

Le bois, un matériau durable et recyclable

Le bois est un matériau durable lorsque la conception, la mise en œuvre et les essences de l’ouvrage sont adéquates.

Les déchets de chantier comme les composants en fin de vie de la construction bois sont recyclables sous forme reconstituée ou énergétique.

« Le bois est un matériau qui permet au moins trois cycles d’utilisation. D’abord il s’utilise en tant que produit… ensuite il s’utilise dans le processus de recyclage… et troisièmement il s’utilise pour générer de l’énergie. Aucun autre matériau renouvelable ne présente ces avantages en termes de volume et d’économie. »
Frühwald, Welling and Sharai-Rad, Centre Fédéral Allemand de Recherche pour la Foresterie et les Produits Forestiers, 2003

Consulter la brochurre technique réalisée par Abibois en 2010 : Analyse environnementale du Bâtiment

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